Le 21 mai 2019
- Dominique Allaire❤
- 21 mai 2019
- 2 min de lecture
❤ PENSÉE DU JOUR AVEC TOUT MON AMOUR ❤

La pensée d’aujourd’hui nous rappelle la cause du sentiment d’abandon. Qui d’entre vous a déjà cru qu’une mère ne devrait pas abandonner son enfant? Qui a déjà vécu la misère du ressentiment? Une cliente, que j’ai coachée l’an dernier, avait répondu oui à ces questions. Avec sa permission et toute ma gratitude, voici le résumé de l’éclair qui a mis fin à son calvaire. Notre séance au téléphone a eu lieu juste avant qu’elle parte en voyage autour du monde.
Elle déclara d’une voix puissante : «J’aime ma liberté, je voyage souvent et je n’ai pas voulu d’enfants.» Même si elle avait été adoptée par de bons parents, elle désirait se libérer de la blessure d’avoir été abandonnée à la naissance. À soixante ans, après avoir longtemps cherché et beaucoup insisté, elle avait enfin rencontré sa mère biologique… qui ne voulait rien savoir d’elle. Et comme le temps pressait, elle voulait que je sois franche et directe.
Avec douceur, je l’ai invitée à me décrire le moment marquant. Sur un ton qu’elle aurait trouvé froid et distant, elle m’a expliqué : «Ma mère était froide et distante. J’avais peu de temps. Quand je lui ai demandé pourquoi elle m’avait abandonnée, elle m’a dit qu’elle avait dix-neuf ans quand je suis née, qu’elle tenait à sa liberté, qu’elle aimait voyager et qu’elle ne voulait pas d’enfants. Voilà. Quelle égocentrique! Tu en penses quoi?»
Je lui ai demandé : «Tu veux vraiment savoir ce que j’en pense?» «Oui! Vas-y! Sois authentique!» Un beau sourire dans la voix, j’ai répondu : «Eh bien, ma chère, je pense que tu es la digne fille de ta mère.» Silence au bout du fil. Puis, venant du fin fond de ses poumons est monté un énorme éclat de rires. Suivi de mots que l’on n’entend pas seulement dans nos églises… Je vous avoue que sa joie me faisait plaisir, car je ne sais jamais comment les gens vont réagir.
Elle me dit en riant : «Tant d’années passées à consulter des experts... Je vois enfin clair! Toi, espèce de… Dominique Allaire! «Que vois-tu?» Toute joyeuse, elle ajouta : «Ma mère ne m’a pas abandonnée. Je ne crois plus cette pensée. Au contraire, elle m’a vraiment aimée. C’est pourquoi elle m’a confiée à l’orphelinat. Nous aurions vécu l’enfer. Ouf! C’était tout un poids. Je me sens tellement légère! Je n’aurai pas grand-chose à déclarer aux douanes!»
Voyez-vous ce qu’elle a vu? Les victimes d’abandon sont les pensées que nous abandonnons à leur cauchemar imaginaire. Elles ont grand besoin de notre amour et de notre compréhension. Voilà la clé de notre libération. Pourquoi attendre la souffrance pour en prendre conscience? Maintenant est toujours le bon moment. Vous voulez aller plus loin? Mon coaching, le Manuel du Génie et moi sommes là pour vous. Merci de partager et douce journée!