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Le 13 août 2019


PENSÉE DU JOUR AVEC TOUT MON AMOUR

La pensée d’aujourd’hui nous rappelle où vivent vraiment nos peurs. Qu’est-ce qui fait que tout a l’air si vrai? Quelle est cette magie qui nous fait voir ce qui n’existe pas? Et si le monde que nous croyons bien réel était réellement virtuel? Et si tout dépendait du projecteur et non de la projection? Ne dit-on pas que le croire c’est le voir? Évidemment, je pense à mes yeux.

En 2018, après dix ans avec le glaucome, j’ai découvert qu’ils souffraient de sécheresse oculaire sévère. Un matin de janvier, je me suis réveillée avec l’impression qu’on les avait recouverts de papier ciré. Ils étaient si secs et en feu que je voulais les mettre dans un verre d’eau. Puis, la pensée a dit : «Allons à l’hôpital!» Ce fut le premier de treize rendez-vous avec la spécialiste, un ange de bonté qui a soigné la pression et la cornée.

Treize rendez-vous aussi avec mes pensées chéries. Durant des heures dans la salle d’attente, j’ai écrit avec amour le troupeau de petites pensées effrayées. «Oh mon Dieu! Je vais perdre la vue. Je ne pourrai plus voir ceux que j’aime, ni écrire, ni conduire ma voiture, ni aller où je veux, ni faire ce qui me tente, ni travailler à mon goût. Je ne passerai pas au travers. Ma vie est finie.»

Nous avons beaucoup réfléchi. Prenons «Ma vie est finie.» Je lui ai parlé ainsi : «C’est vrai, ma chérie? Comment sais-tu ça? Qu’est-ce qui te dit que ne pas voir avec nos yeux signifie qu’on n’a pas de vie? C’est quoi, la réalité? Fermons les yeux. Que voyons-nous sans eux? Mes doigts, mon nez, mes oreilles, tout voit. Il y a tant de non-voyants heureux. Comment ta vie de pensée peut-elle être finie, alors que ta vie est infinie? Le plus important, c’est que je te vois. Je ne te perds pas de vue, moi. Le vois-tu?» Je l’ai regardée. Calmée, elle m’a souri.

Pendant un an, j’ai pris le temps de rassurer mes peurs. Ce n’était pas toujours évident. Parfois, le courage me manquait, surtout quand j’étais hypnotisée par la projection et que j’oubliais le projecteur. C’est là où je veux en venir. Le calme revient dans notre cœur chaque fois qu’une peur est calmée. Voilà le secret de la pensée consciente! Quand nous croyons les pensées qui nous racontent des peurs, nous les incarnons. Nous devenons les acteurs effrayés de leur film d’horreur. Et dès que nous voyons leur jeu, nous sortons de l’écran.

Nous voici confortablement assis dans la salle. Alors, nous pouvons tourner notre attention vers le projecteur, celui qui a le pouvoir de croire ou non les pensées. Car il y a nous et la réalité, remplis d’amour et de bonté. Entre les deux, il y a les pensées. La peur se projette dans le futur et la culpabilité dans le passé. Elles parlent de ce qui n’aurait pas dû et ne devrait pas arriver. Mais dans quel monde vivent-elles? Eh oui! Dans un monde totalement inventé.

La différence devient évidente : Vivre à partir de nos peurs (la projection) nous cache la réalité. Vivre à partir de la réalité (le projecteur) nous montre nos peurs. Et la souffrance alors? Le mal que je ressens me dit que je suis en train de croire un cauchemar. Car toute émotion effrayante est l’effet d’une pensée effrayante. Dès que je vois le jeu, je vais déjà mieux.

Les pensées vivent dans leur monde virtuel. Nous avons d’autres yeux que ceux matériels pour voir celles qui nous terrorisent. Et quand elles se dédramatisent, nous avons la joie d’apprécier leur cinéma. N’est-ce pas merveilleux? Vous voulez aller plus loin? Mon coaching et mon récent livre, le Manuel du Génie, peuvent vous aider à vous sentir bien. Merci de partager et relaxante journée!

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