❤ VOTRE PENSÉE DU JOUR AVEC TOUT MON AMOUR ❤
La pensée d’aujourd’hui nous rappelle une vérité à propos de s’assumer. Avez-vous déjà renié vos vraies couleurs pour éviter les réactions extérieures? C’est tellement inconfortable de cacher notre nature véritable, alors que la vie ne fait pas de photocopies. Elle nous a toutes et tous créés uniques et authentiques.
Prenons un exemple à l’apparence banale qui fut pour moi d’une importance capitale.
Il y a trente-huit ans, à la suite de coupures budgétaires, j’avais accepté un transfert dans un autre ministère. Après avoir tout fait pour être qui je n’étais pas et avoir quand même perdu mon emploi, j’arrivais cette fois-ci dans mon nouveau poste avec la ferme intention d’être totalement moi.
Bien sûr, tenant à respecter ma nature audacieuse et peureuse, j’allais y arriver un petit pas à la fois. Un jour, j’étais sur le point d’apposer mes initiales sur mon rapport de temps hebdomadaire, quand j’ai eu l’idée d’y ajouter un cœur, mon symbole identitaire.
Aussitôt, un troupeau de pensées effrayées est apparu dans le pré de mon esprit. «Oh mon Dieu! Les gens vont se moquer de toi. Adieu crédibilité! Le directeur va te congédier.» Juste à entendre d’aussi déroutantes éventualités, mon pouls s’est emballé. J’avais la main qui tremblait d’effroi.
Bon. Réfléchissons. «C’est vrai? Vais-je perdre mon emploi? Et si j’étais rendue là? Oui. C’est vrai. Je le sais. Il est temps d’assumer qui je suis et les conséquences aussi.» Alors, j’ai senti mes peurs se calmer. D’une main sûre et assumant ma nature originale, j’ai dessiné un beau gros cœur au bout de mes initiales.
Le lundi suivant, j’ai reçu ma feuille signée par le directeur. Eh bien… non! Il ne m’a pas congédiée. Contre toute attente désespérante, j’ai continué mon parcours d’authenticité jusqu’à mon départ à la retraite. Vingt ans plus tard, j’ai quitté d’un cœur léger cet emploi où j’avais pu être moi.
Depuis ce temps, mon confort poursuit son essor dans ma vie personnelle autant que professionnelle. Quoi que je vive et quoi qu’il arrive, quand j’entends une pensée terrifiée, je lui dis: «On assume, ma chérie!»
Lorsque des pensées ont peur de nous voir sourire à quelqu’un, poser une question, partager un point de vue, exprimer une émotion, parler d’amour à un être cher, expérimenter une transformation de genre ou quitter ce qui ne nous convient plus, disons-leur avec douceur: «On assume, mes chéries!»
Est-ce que ça vous parle? Comment réagit votre corps? Avez-vous le goût d’être totalement vous? Hésitez-vous encore?
À un moment donné, la souffrance de vivre à l’ombre de nous-même devient si intense qu’elle nous fait craquer sous la pression. Nous trouvons soudainement le courage d’assumer nos couleurs et nous passons à l’action. Nous réalisons par la même occasion que nous venons de rassurer nos peurs.
L’expérience vous tente? Mon coaching, mes livres et moi sommes là pour vous. Vous aimez ce que vous avez lu? Merci tellement de partager et continuons de pratiquer la pensée consciente! (https://www.dominiqueallaire.com/boutique)
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