❤ VOTRE PENSÉE DU JOUR AVEC TOUT MON AMOUR ❤
La pensée d’aujourd’hui nous rappelle la vraie chose qui nous vieillit et nous rajeunit. Non. Ce n’est pas le nombre de plis que nous avons sur le front et sous le bedon. Pas plus que le kilométrage sur le tableau de bord de notre corps. Encore moins la quantité de rouille dans nos articulations. Oui. C’est la pensée. Elle nous hypnose à longueur de journée. Selon qu’elle se réjouit ou s’apitoie, elle détermine l’âge que l’on ressent dès l’instant qu’on la croit.
Un souvenir me revient. C’était lors d’un voyage en Jamaïque avec Pierrette, ma naturopathe. Une fois à l’aéroport, elle m’a présentée l’amie de 83 ans qui allait nous accompagner. Enveloppée d’un long imperméable, elle portait un géant chapeau, s’appuyait sur une canne et avait le regard abattu. Allait-elle à un enterrement? Ouille! Dans le ciel bleu de mon esprit, un nuage a murmuré : «Oh mon Dieu! C’est pas la joie. On n’est pas sorties du bois.»
Le soir-même, nous sirotions toutes les deux un apéro sur la terrasse de l’hôtel, devant un soleil qui s’étirait les rayons au bout de l’horizon. Elle me raconta son calvaire d’octogénaire. «Même si j’ai hérité de la fortune de mon père et de ma sœur, tout le monde meurt autour de moi. Même si je vis dans un logement luxueux, je suis entourée de vieux. Toi, tu es chanceuse. Tu es jeune, Dodo. En plus, tu as un beau surnom!»
Je l’ai regardée. Elle m’a regardée. J’hésitais... Soudain, j’ai vu du pétillant dans ses yeux... et j’ai osé lui dire ceci : «Ma chérie, tu fais vraiment pitié! Tu es riche à craquer. C’est le lot des héritages. Tout le monde meurt autour de toi. C’est le lot de la longévité. Tu es entourée de vieux. C’est le lot d’être plus jeune qu’eux. J’ai mon âge. C’est le lot de ne pas savoir si je vais avoir un jour le tien. Quant à ton nom, Madeleine, c’est trop long. Je te rebaptise Madie. C’est plus mignon!
J’ai ajouté : «Veux-tu faire pitié ou être mon amie?» Son visage s’est illuminé! Pendant deux semaines, Madie a pris un coup de jeune. Chaque matin, elle me rejoignait à ma chambre. Je lui tendais les bras pour un câlin. Le premier matin, elle marchait le dos voûté, appuyée sur sa canne. Le deuxième matin, elle avait le dos plus droit. Le troisième matin, sa canne n’était plus là. À partir de ce jour, elle m’attendait devant la porte, le sourire au visage. C’était la joie!
Durant des années, le vendredi, nous avons soupé ensemble et beaucoup ri. Le temps n’existait pas. Oui. Les pensées créent. Celles que l’on croit font de nous des jeunes ou des vieux, quand on est conscients de leur jeu. Ah… la conscience, quelle fontaine de Jouvence!! Si vous voulez aller plus loin, mon coaching, le Manuel du Génie et moi sommes là. Merci de partager et lumineuse journée!
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