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Le 30 juillet 2019


PENSÉE DU JOUR AVEC TOUT MON AMOUR

La pensée d’aujourd’hui nous rappelle un excellent moyen d’être malheureux. Faites-vous partie de ces cœurs valeureux qui ne peuvent pas être heureux, tant que tous ceux autour d’eux ne le sont pas? Êtes-vous de ces âmes charitables qui sont incapables de se réjouir, tant qu’il y a quelqu’un d’autre en train de souffrir? En résumé, votre bonheur dépend-il de celui d’autrui? Comme je vous comprends, moi qui ai longtemps vécu ce genre de dépendance.

Heureusement, tout a changé quand j’en ai pris conscience. Souvent, la personne qui nous enseigne cette leçon est celle pour qui l’on se fait le plus de soucis. Celle qu’on aime plus que tout. Dans mon cas, ce fut ma fille transgenre chérie, celle que je croyais être à l’époque mon fils unique adoré. Mon cours intensif a débuté quand Alex est partie vivre sa vie d’homme avec sa conjointe. Pardonnez-moi, si c’est mêlant. J’utilise son vrai genre depuis quatre ans.

Pendant treize ans, je n’ai pas été invitée chez eux une seule fois, ni même à leurs noces. Je ne pouvais pas supporter de l’imaginer malheureuse. J’étais prête à tout pour la rendre heureuse. Pourtant, elle se tenait loin de moi. Pourquoi toute cette distance et tout ce silence? Pendant que je pleurais toutes les larmes de mon corps, encore et encore, j’ai beaucoup réfléchi. Et j’ai enfin réalisé à quel point je me stressais de vouloir son bonheur.

Alors, comme l’eau qui s’évapore, j’ai cessé de vouloir pour elle ce qu’elle ne voulait pas. Et je suis revenue à moi. J’ai démêlé ce qui m’appartenait de ce qui ne m’appartenait pas. Et je me suis mêlée de mes affaires. J’ai aussi compris que je pouvais rester dans mon paradis, même quand les autres sont en enfer. Devinez quoi? Oui! Le jour béni où ma fille m’a annoncé sa grande nouvelle, j’ai enfin eu le bonheur de la voir prendre soin de son bonheur.

Voyez-vous le jeu de la pensée dépendante? Elle nous dit que nous n’avons pas le droit d’être heureux, si ceux que nous aimons sont malheureux. Mais dans quel monde vit-elle? Nous le savons bien. Elle vit dans l’imaginaire, là où le bonheur dépend de raisons extérieures. Nous devenons dépendants dès que nous la croyons. Et nous trouvons notre libération, dès que nous croyons le contraire. À vrai dire, seule une pensée peut nous faire oublier cette vérité.

Le bonheur ne dépend d’aucune condition. Il vit dans notre cœur, à l’abri de l’imagination. C’est notre état naturel. Nous sommes ici pour être heureux. Rien ni personne ne nous oblige à être malheureux par solidarité. Ni Dieu, ni l’amour, ni même la réalité. N’est-ce pas merveilleux? Vous voulez aller plus loin? Mon coaching et mon récent livre, le Manuel du Génie, peuvent vous aider à vous sentir bien. Merci de partager et bienheureuse journée!

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