❤ PENSÉE DU JOUR AVEC TOUT MON AMOUR ❤
La pensée d’aujourd’hui nous rappelle le mal que l’on se fait, quand on se bat avec ce qui est. Savez-vous de quel combat je veux parler? C’est le débat qui a lieu entre nos deux oreilles, lorsque les choses ne se passent pas comme on les a prévues. Si vous êtes comme moi, vous ne pouvez pas cacher bien longtemps l’inconfort que vous ressentez. Dès que ça m’arrive, j’entends haut et fort : «Ding! Ding! Ding! Réveille-toi, ma Dodo, et sors du ring!»
Évidemment, vous vous doutez bien que ça ne se fait pas en un claquement de doigts. Entre le moment où je me suis réveillée et celui où je suis sortie du ring, je jase avec les pensées qui font la tempête dans ma tête. Aimeriez-vous un exemple? Quel hasard! Prenons celui qui m’est arrivé samedi dernier. Après une journée de conférence à Edmunston, mon amie et moi avons pris la route pour Québec. Il était 17 h 30. J’adore conduire. Ça me détend. Sauf que…
Je pensais que le trajet inverse nous mènerait à l’autoroute. Dix minutes plus tard, c’était un cul-de-sac. Un brin contrariée, j’ai rebroussé chemin. Nous suivions une roulotte qui roulait au ralenti. Je l’avoue. J’ai pogné les nerfs, comme on dit chez nous. Mon amie tentait de me rassurer sans succès. Mon silence extérieur cachait à peine le débat qui faisait rage à l’intérieur.
En bref, mes pensées stressantes disaient : «Tu aurais dû imprimer le trajet du retour. Tu fais tout ce détour pour rien. Quelle perte de temps! Le concombre roule à 44 km dans une zone de 50! Pourquoi il fait ça? Je ne peux pas croire que ça nous arrive!» J’avais l’impression de nager à contre-courant dans l’asphalte. Mon amie m’a répété qu’elle savait où était la sortie. Elle l’avait vue, la veille, lorsqu’on s’était perdues en allant faire le plein.
Je l’ai écoutée. Puis, mes pensées relaxantes ont dit : «La réalité, c’est quoi? Je n’ai pas imprimé le trajet. On n’a fait aucun détour. Je n’ai rien perdu. Il n’y a pas d’urgence. On est en vacances. La roulotte roule à la vitesse dont j’ai besoin.» À ce moment-là, la roulotte est disparue. Et deux motards sont apparus dans mon rétroviseur. Au feu rouge, ils s’amusaient à faire vrombir leurs moteurs. Soudain, j’ai vu l’autoroute au loin. J’ai souri à mon amie. «Tu avais raison. C’est le bon chemin.» Elle m’a souri.
Nous n’avons pas vu les trois heures passer, tellement nous avons aimé en jaser! J’ai réalisé que je ne peux plus faire semblant d’être bien, quand je me sens mal. Je prends tout de suite soin des pensées qui me stressent. Dans le feu de ma réflexion, c’est vrai que j’avais oublié d’apprécier la présence de mon amie et de lui exprimer mon besoin de silence. C’est pourquoi, si vous me voyez en train de m’énerver, dites-vous «Dodo se débat avec des pensées!»
Quelle expérience! J’ai remercié mon amie pour sa patience avec mon impatience et pour le bonheur de pouvoir en parler. Il n’y a pas d’erreur. N’est-ce pas merveilleux? Vous voulez aller plus loin? Mon coaching et mon livre le Manuel du Génie peuvent vous aider. Merci de partager et relaxante journée!